5 conseils pour garder des reins en bonne santé

Modifié le 22 avril 2024

Temps de lecture : 4 minutes
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Mains protégeant la représentation de deux reins

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Véritables filtres vitaux de notre corps, les reins jouent un rôle crucial pour notre santé et notre bien-être général. Leur fonctionnement optimal est essentiel pour éliminer les toxines et réguler divers processus physiologiques.

On vous a souvent répété qu’une votre forte consommation de protéines finirait par être dangereuse pour vos reins à long terme. Pire, vous avez déjà fait une prise de sang qui montre que vos reins sont malades ! Avant de vous affoler, il est important de garder à l’esprit que certaines prises de sang sont faussées chez le sportif et de mieux vous informer sur le réel impact des protéines sur les reins. Et d’appliquer les conseils suivants, issus de recherches scientifique, pour protéger les reins à long terme.

Surveiller ses apports en lipides

De plus en plus d’études pointent du doigt un excès d’acides gras oméga-6 et un manque d’oméga-3 dans l’alimentation comme facteur de risque de l’apparition d’une insuffisance rénale. Autrement dit : plus vous mangez des lipides de mauvaise qualité plus vous augmentez votre risque d’insuffisance rénale. Probablement parce qu’un excès d’oméga-6 dans le sang place l’organisme dans un état inflammatoire qui va progressivement empêcher les reins de fonctionner normalement.

Une fiole d'huile de colza est posée sur une pierre à côté d'une tige fleurie de colza, devant un champ.
L’huile de colza est naturellement riche en acide α-linolénique (ALA), un oméga-3.

Pensez donc à mieux équilibrer vos apports en acides gras. Il convient de limiter sa consommation d’aliments riches en oméga-6 comme l’huile de tournesol, l’huile de carthame, l’huile de pépins de raisin, l’huile de soja, le maïs, les cacahuètes ou les viandes grasses.

En parallèle, on renforce ses apports en saumon, sardines, maquereau, thon, anchois, huile de colza, huile de cameline, huile de lin, à conserver au frais et ne pas chauffer pour éviter l’oxydation, qui sont de bonnes sources d’oméga-3.

Manger des fruits et légumes

Que ce soit chez les personnes en bonne santé ou chez les personnes malades, une consommation plus importantes de fruits et légumes semble protéger les fonctions rénales. Les végétaux sont en effet une source importante de minéraux basifiants qui permettent de mieux contrôler l’équilibre acido-basique du corps humain, ce qui facilite le travail des reins.

Les aliments acidifiants sont avant tout les protéines animales et les céréales. Les végétaux sont basifiants et servent à tamponner les acides produits. Les protéines ne sont pas directement dangereuses pour les reins alors qu’un déséquilibre acido-basique l’est. Ne négligez donc pas les végétaux !

Une jeune femme cuisine des fruits et légumes.
Une alimentation riche en fruits et légumes est un atout pour la santé rénale.

Se supplémenter en bicarbonate

Il peut être intéressant de compléter l’apport en fruits et légumes par un complément alimentaire basifiant si l’équilibre acido-basique n’est pas encore adéquat. Les produits les plus utilisés sont le bicarbonate de sodium et le bicarbonate de potassium. Attention aux contre-indications si vous souffrez d’insuffisance rénale, d’hypertension artérielle ou si vous utilisez des diurétiques (voir avec votre médecin). Le bicarbonate de potassium est le produit de choix pour rétablir l’équilibre acido-basique. D’autres sels basifiants sont utilisables comme les citrates (citrate de magnésium, citrate de potassium).

Il est important de signaler également qu’un bon équilibre acido-basique chez le sportif améliore les performances, diminue le risque de blessures tendineuses et diminue le catabolisme musculaire. Pour profiter de ses bienfaits optimaux, il est nécessaire d’opter pour le bon protocole de supplémentation.

Limiter l’apport en produits avancés de la glycation (AGE)

AGE est l’acronyme anglais de “produits avancés de la glycation“. La glycation, ou réaction de Maillard, est une réaction chimique qui a lieu spontanément dans l’organisme entre un sucre et un acide aminé (constituant des protéines). Les produits de cette réaction, les AGE, s’accumulent dans l’organisme et perturbent nos fonctions normales. Ils sont impliqués dans de nombreuses maladies et sont également accusés de nous faire vieillir.

Assiette de poulet frit sur de la salade.
L’excès d’aliments frits est à éviter en raison de leur teneur en AGE.

Les AGE peuvent provenir de l’alimentation via les aliments frits ou grillés ou être produits dans le corps humain. Notre corps produit les AGE quand notre taux de sucre sanguin augmente. Ainsi, les diabétiques dont la glycémie n’est pas parfaitement équilibrée, comme c’est souvent le cas, produisent de grandes quantités d’AGE qui sont responsables des complications de la maladie : problèmes cardiovasculaires, infections, surdité, cataracte, dégénérescence maculaire, et… Insuffisance rénale !

Il est donc important de consommer des aliments à index glycémiques bas et d’avoir une activité physique régulière pour diminuer notre taux de sucre sanguin, qu’on soit en bonne santé ou diabétique. Par ailleurs, il convient de limiter nos apports directs d’AGE en limitant la consommation des aliments qui en contiennent des teneurs élevées.

Faut-il vraiment boire plus d’eau ?

Il est communément répété que boire plus d’eau protège les reins. Pourtant ceci n’a jamais été démontré. Un léger manque d’eau (déshydratation) va ralentir le travail des reins mais boire plus n’accélère rien tout simplement parce que l’eau n’est qu’un transporteur des déchets. De plus, boire en quantité excessive peut s’avérer dangereux pour notre organisme. Pour savoir quelle quantité d’eau boire au quotidien, vous pouvez consulter ma vidéo.

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