Fumer moins ne permettrait pas de vivre plus longtemps

Modifié le 14 décembre 2023

Temps de lecture : 2 minutes
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vue rapprochée d'un homme allumant une cigarette

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Des chercheurs anglais experts en santé publique ont dirigé une étude pour déterminer si fumer moins de cigarettes présentait un bénéfice pour la santé, comparativement à un arrêt total.

Fumer moins ne diminue pas la mortalité

Leur travail a totalisé des données sur plus de 5000 hommes et femmes fumeurs. Les participants ont été classés selon leur degré de tabagisme : entre 1 et 10 cigarettes par jour, entre 11 et 20 ou plus de 21. L’évolution de leur consommation a été soigneusement enregistrée au fil du temps sur plus de 40 ans.
Résultat : aucune différence de mortalité entre ceux qui ont fumé de manière constante et ceux qui ont diminué leur consommation, par exemple en passant de 20 à 10 cigarettes par jour. les chercheurs concluent que la cigarette est toxique même en petite quantité et que la diminution de la consommation ne présente pas d’intérêt pour la santé.
Il faut dire que les produits chimiques produits par cette habitude génèrent massivement des radicaux libres qui consomment littéralement tous nos antioxydants à commencer par la vitamine C qui ne peut plus exercer ses effets protecteurs sur les vaisseaux sanguins ou le cerveau.

 Les bénéfices à l’arrêt du tabac sont très rapides

On pense souvent qu’un arrêt du tabac ne se fera pas sentir rapidement. Pourtant les études montrent qu’après avoir arrêté au bout de :

  • 20 minutes : la tension artérielle et le rythme cardiaque diminuent
  • 8 heures : la respiration cellulaire redevient normale
  • 24 heures : le monoxyde de carbone est éliminé de l’organisme
  • 48 heures : la nicotine a été complètement éliminée de l’organisme
  • 3 à 9 mois : la capacité respiratoire pulmonaire augmente de 10% (plus d’essoufflements exagérés à l’effort)
  • 1 an : le risque d’accident vasculaire cérébral (pouvant vous amener à finir votre vie en fauteuil roulant) redevient identique à celui d’un non fumeur
  • 5 ans : le risque d’infarctus (crise cardiaque) redevient proche de celui d’un non fumeur, soit 2 fois moins élevé que chez un fumeur
  • 10 ans : le risque de cancer du poumon (causé à 90% par le tabagisme) redevient proche de celui d’un non fumeur



Référence : Carole Hart, Laurence Gruer, Linda Bauld. Does Smoking Reduction in Midlife Reduce Mortality Risk? Results of 2 Long-Term Prospective Cohort Studies of Men and Women in Scotland. Am. J. Epidemiol. first published online July 3, 2013.

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