L’entraînement intermittent pour maximiser les gains de masse musculaire
Modifié le 17 avril 2024
Temps de lecture : 2 minutes
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En musculation il n’est pas rare que l’on se pose certaines questions : “Faut-il arrêter de s’entraîner quand on part en vacances ?”, “Faut-il s’entraîner quand on a un petit rhume ?”. Il semble que des chercheurs japonnais aient découvert des éléments qui nous permettent d’y voir plus clair.
Entraînement continu versus entraînement intermittent
Leur travail a consisté à suivre l’effet d’un entraînement musculaire avec ou sans période d’arrêt sur les protéines de signalement de l’hypertrophie musculaire chez des rats mâles adultes. Les animaux ont été divisés en 4 groupes, assignés à suivre une séance unique d’entraînement, 12 séances, 18 séances ou 12 séances immédiatement suivies de 12 jours de repos puis d’une dernière séance.
Réactiver la voie anabolique dans les cellules
Les niveaux de phosphorylation des protéines p70S6K, 4E-BP1, rpS6 et p90RSK, qui témoignent de leur activation, ont été mesurés. Les analyses ont révélé qu’avec un entraînement chronique, les signaux anaboliques deviennent moins sensibles à l’exercice.
En revanche, une période de repos permet de restaurer cette sensibilité. Ces résultats suggèrent donc que des pauses régulières dans sa pratique pourraient être bénéfiques pour accélérer les gains de masse musculaire.
Une seule condition : s’y remettre !
Contacté à ce sujet, Michael Gundill, auteur international spécialisé en musculation, a déclaré :
Le problème avec les périodes de repos, c’est que le sportif risque de ne jamais reprendre l’entraînement.
On peut néanmoins conclure que lorsque vous êtes malade ou fatigué, profitez-en pour bien vous reposer car cette détente peut être bénéfique.
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