L’ibuprofène serait toxique pour les testicules
L’ibuprofène (ADVIL, NUROFEN, SPEDIFEN) serait toxique pour les testicules selon de nouveau travaux issus d’une collaboration internationale entre des chercheurs français, danois et chinois. Cette toxicité pourrait aboutir à une baisse de la production de testostérone à terme. Cette toxicité concernerait tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens de la même famille (DICLOFENAC, CELECOXIB, KETOPROFENE, NAPROXENE, etc.). Les chercheurs considèrent maintenant que l’ibuprofène est un perturbateur endocrinien.
Lien entre ibuprofène, déficit en testostérone et problèmes de fertilité
Dans leur étude publiée dans la revue médicale Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, les chercheurs expliquent qu’ils se sont intéressés de près au lien entre ibuprofène et testicules pour deux raisons; tout d’abord car la fertilité baisse toujours de manière croissante dans les pays “riches” mais aussi car de précédentes études ont déjà montré que l’exposition à des antidouleurs pendant la grossesse pouvait provoquer des effets antiandrogéniques (qui s’oppose à ceux de la testostérone).
Toutefois, à ce jour aucune étude n’a évalué ce risque chez des hommes adultes.
“Hypogonadisme compensé” provoqué par l’ibuprofène
Le problème, selon les chercheurs, est que cet état d’hypogonadisme compensé finit par aboutir à un véritable hypogonadisme, c’est-à-dire à un déficit en testostérone avec les symptômes associés : diminution de la libido, baisse de la force et de la masse musculaire, fatigue et problèmes d’humeur. Ces derniers s’inquiètent également du fait que l’ibuprofène est justement l’antidouleur le plus utilisé au long cours, notamment pour soigner les douleurs d’arthrose ou par les sportifs…