Sélénium : effets et rôles pour la santé

Modifié le 19 décembre 2023

Temps de lecture : 12 minutes
()

julienvenesson.fr ce n’est pas que des formations professionnelles en nutrition, la sélection des meilleurs livres et des consultations avec des nutritionnistes, c’est aussi les réponses à vos questions dans les articles du blog. Bonne lecture !

Minéral antioxydant présent à l’état de trace dans notre corps, le sélénium entre dans la composition de protéines indispensables au fonctionnement de l’organisme. Immunité, thyroïde, santé mentale, prévention des cancers, maladies cardiovasculaires… Découvrez dans cet article ce que le sélénium peut faire pour vous.

Le sélénium, un oligo-élément aux fonctions antioxydantes

Le sélénium est un oligo-élément, un élément minéral présent en petite quantité dans le corps humain. Sur le stock de 3 à 20 mg, près de la moitié est localisée au niveau des muscles.

Les glutathion peroxydases sont des sélénoprotéines

Dans certaines régions du monde (voir la carte plus bas dans l’article), la pauvreté du sol en sélénium réduit les teneurs des aliments et favorise la survenue de carences. Le déficit survient lorsque la concentration sanguine descend en-dessous du seuil de 85 µg/L. Cette situation pourrait contribuer à l’installation de différents problèmes de santé, allant d’affections neuromusculaires aux troubles de la fertilité masculine en passant par le cancer ou la cataracte.

Cette diversité de pathologies s’explique par le fait que le sélénium est indispensable à l’activité de 25 protéines de notre organisme. Au sein de ces sélénoprotéines, au moins un acide aminé de la chaîne protéique comporte du sélénium ; il peut s’agir de la sélénocystéine ou de la sélénométhionine. Les sélénoprotéines exercent des actions variées et sont dotées de propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.

Les bienfaits du sélénium pour la santé

Le sélénium est impliqué dans un grand nombre de phénomènes au sein de notre organisme.

Le sélénium, un oligo-élément capital pour le cerveau

Le sélénium est indispensable au fonctionnement du cerveau. Son importance est révélée dans le cadre de troubles héréditaires, où des mutations génétiques compromettent la fabrication des sélénoprotéines. L’atrophie cérébro-cérébelleuse progressive qui en résulte est associée à des anomalies cérébrales sévères.

Au niveau du système nerveux central, le sélénium entre dans la composition de la glutathion peroxydase (GPx). Cette enzyme est dotée de capacités antioxydantes : elle neutralise les radicaux libres qui peuvent endommager les cellules cérébrales. Elle existe principalement sous deux formes dans cet organe. La GPx4 lutte contre le stress oxydatif au niveau des neurones, tandis que la GPx1 protège en plus les astrocytes, ces cellules en formes d’étoile qui soutiennent le fonctionnement des neurones. Une diminution de la production de ces enzymes est observée dans le cadre des affections neurodégénératives comme la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, ainsi qu’en cas d’épilepsie.

L’altération de la production des sélénoprotéines a un impact très délétère sur le cerveau.

La chute du taux de sélénium favorise le déclin cérébral

Les méfaits du stress oxydant au niveau du cerveau sont également l’une des causes de la survenue de troubles cognitifs au cours du vieillissement.

C’est ce qu’ont montré des chercheurs de l’Inserm qui ont suivi un groupe de 1166 personnes âgées de 60 à 70 ans pendant quatre ans. Au début de l’étude, tous les participants étaient en bonne santé mentale. Le niveau de stress oxydatif a été évalué dans leur organisme. Lorsqu’il était élevé, les personnes concernées étaient plus susceptibles de voir leurs fonctions mentales décliner au cours de la période d’étude. Chez ces participants, le taux de sélénium était bas, rendant les défenses antioxydantes moins opérantes.

De même, des chercheurs de l’Institut national d’études sur le vieillissement de Bethesda aux États-Unis ont mis en évidence un lien entre un faible niveau sanguin de sélénium et une diminution des performances aux tests neurologiques de coordination chez les personnes âgées.

Une supplémentation en antioxydants améliore la cognition

Pour freiner la détérioration des capacités psychiques au cours du temps, il pourrait donc être utile de contrer la baisse du taux de sélénium. Si les effets de la supplémentation en sélénium seul n’ont pas été étudiés, l’étude française SU.VI.MAX s’est penchée sur l’intérêt de l’administration d’un cocktail d’antioxydants pendant huit ans. Les 4447 participants âgés de 45 à 60 ans ont reçu 100 µg de sélénium couplé à 120 mg de vitamine C, 30 mg de vitamine E, 6 mg de bêta-carotène et 20 mg de zinc ou un placebo. Six ans après la fin de l’étude, les personnes ayant bénéficié du mélange de micronutriments présentaient de meilleures performances de mémoire verbale que le reste du groupe.

Des niveaux trop faibles ou trop élevés de sélénium sont associés à une humeur dépressive.

Le sélénium combat la dépression

Le sélénium semble par ailleurs capital pour stabiliser l’humeur et sa raréfaction dans l’organisme apparaît propice à la survenue de la dépression comme l’a montré une étude menée auprès de 978 jeunes adultes. Ils ont rempli un questionnaire sur leur état d’esprit pendant 13 jours ; en parallèle, leur concentration sanguine en sélénium a été mesurée. Les analyses ont révélé que les participants affichant les taux en sélénium les plus faibles présentaient plus de symptômes dépressifs que ceux présentant un taux compris entre 82 et 85 μg/L. L’excès de sélénium sanguin était, comme le déficit, néfaste à l’humeur.

La fenêtre protectrice par rapport à la dépression, mise en évidence grâce à ces travaux, correspond aux valeurs de concentration en sélénium pour lesquelles l’activité de la glutathion peroxydase est maximale. En cas de dépression, les niveaux de cette enzyme sont abaissés et, de façon plus globale, le statut en antioxydants est altéré.

Chez des personnes âgées souffrant de dépression, l’administration de sélénium, de vitamine C et de folates pendant huit semaines normalise la concentration sanguine en sélénium et conduit à une baisse des symptômes. Une supplémentation en sélénium au cours de la grossesse s’avère par ailleurs protectrice contre le risque de dépression post-partum.

Un oligo-élément important pour l’immunité

Le sélénium est important pour le fonctionnement du système immunitaire et il conditionne sa capacité à combattre les infections ou le cancer. Il est particulièrement concentré dans les organes de l’immunité comme les ganglions lymphatiques, le foie ou la rate.

La fonction des cellules immunitaires altérée en cas de déficit

Un manque de sélénium a un impact négatif sur l’activité de certaines cellules immunitaires comme les neutrophiles et les lymphocytes T. Il contrarie également la production des anticorps, ces composés sécrétés par les lymphocytes B pour neutraliser et détruire les agents pathogènes. Chez des personnes âgées, une supplémentation de 400 µg de sélénium par jour pendant six mois améliore certains aspects de l’immunité. Elle augmente la quantité des lymphocytes T de l’organisme et, à l’issue des trois premiers mois, l’activité des lymphocytes NK de 58 %.

Des virus plus agressifs en cas de déficit en sélénium

Le déficit en sélénium augmente l’agressivité de certains virus car il permet une accumulation de mutations au sein de leur matériel génétique, qui peuvent augmenter leur pouvoir pathogène.

Régions où le sélénium est peu disponible dans les sols (en jaune). En rose : zones concernées par la maladie de Keshan (Chine).

Il est par exemple impliqué dans la maladie de Keshan, une atteinte cardiaque qui fait suite à une infection virale provoquée par le virus coxsackie B. La maladie de Keshan a été initialement identifiée dans certaines régions de Chine, où les sols sont particulièrement pauvres en sélénium et les carences courantes. Le déficit en sélénium réduit l’activité de GPx1, ce qui favoriserait l’accumulation de mutations dans le génome du virus, celui-ci devenant plus virulent.

La consommation de sel de table enrichi en sélénium a permis de réduire l’incidence de la maladie. Elle a également fait reculer la fréquence des cas d’hépatite B, une infection virale qui endommage le foie et peut évoluer en cirrhose, voire en cancer du foie. Le sélénium parvient à bloquer la multiplication du virus responsable de la maladie au sein des cellules de cancer du foie.

Le virus de l’hépatite B infecte les cellules du foie

La supplémentation en sélénium est en outre bénéfique aux patients porteurs du VIH, elle réduit la fréquence des hospitalisations et améliore la quantité de lymphocytes CD4, les cellules immunitaires ciblées par le virus.

Apaiser les symptômes de l’asthme

Au-delà des maladies virales, le sélénium apparaît comme un moyen de lutter contre l’asthme. Les personnes souffrant de cette maladie inflammatoire chronique des bronches qui présentent un niveau de sélénium sanguin élevé ont une meilleure fonction pulmonaire que celles en présentant un plus faible. Une petite étude a montré qu’une supplémentation de 200 μg de sélénium par jour permet de réduire le recours aux inhalateurs de corticoïdes utilisés par les malades pour maîtriser leurs symptômes. Le sélénium parvient à calmer l’inflammation en neutralisant les hydroperoxydes, des dérivés de l’oxygène très réactifs, qui s’accumulent au niveau du système respiratoire.

Risque de cancer en fonction de la concentration plasmatique en sélénium, en µg/L

Les vertus anticancéreuses du sélénium

Le sélénium dispose également de propriétés anticancéreuses. Selon l’analyse des résultats de 69 études ayant rassemblé plus de 350 000 personnes, des niveaux élevés de sélénium dans l’organisme sont associés à une diminution du risque de cancer du sein, du poumon, de l’œsophage, de l’estomac et de la prostate. Les atouts du sélénium contre le cancer reposent sur sa capacité à améliorer le fonctionnement des lymphocytes NK, qui détruisent les cellules devenues malignes, et sur ses capacités antioxydantes. En protégeant l’ADN de l’attaque des radicaux libres, il limite le risque de survenue de mutations qui pourraient conduire à l’apparition d’un processus cancéreux.

Le sélénium favorise les réparations des lésions de l’ADN

Le sélénium participe également aux mécanismes engagés pour réparer les éventuels dommages subis par notre patrimoine génétique. Les principales lésions provoquées par le stress oxydatif sur l’ADN touchent l’un de ses constituants, la guanine, qui se retrouve alors sous forme de 8-hydroxyguanine (8-oxoguanine). L’enzyme chargée de corriger ce problème, une ADN glycosylase (OGG1), est elle-même vulnérable aux phénomènes d’oxydation, qui entravent son activité. Les sélénoprotéines antioxydantes aident à maintenir l’OGG1 dans un état chimique réduit où elle est plus performante.

Réduire les effets indésirables des traitements

Si le sélénium est utile pour prévenir l’installation de la maladie, il a également un rôle à tenir dans les cas où elle est déjà déclarée. Il apparaît en effet en mesure de soulager certains effets indésirables liés aux traitements destinés à combattre le cancer. L’administration de sélénium à des patientes souffrant d’un cancer de l’utérus traitées par radiothérapie permet par exemple d’atténuer la fréquence et la sévérité des épisodes de diarrhées.

Le sélénium soutient le fonctionnement de la glande thyroïde

La glande thyroïde est l’organe du corps humain le plus concentré en sélénium. Une partie des sélénoprotéines qu’elle abrite œuvre pour éliminer les radicaux libres produits durant la fabrication des hormones thyroïdiennes. L’autre partie sont des iodothyronine désiodases, des enzymes directement impliquées dans l’action des hormones thyroïdiennes. Leur rôle est d’ôter un atome d’iode d’une molécule dérivée de la thyronine ; elles permettent notamment de transformer la thyroxine (T4), une hormone inactive, en tri-iodothyronine (T3) dotée d’une activité biologique.

Un faible statut en sélénium est associé à une augmentation de la prévalence des maladies de la glande thyroïde comme l’hypothyroïdie, l’hypertrophie de la glande thyroïde ou la thyroïdite auto-immune. L’analyse de 17 études ayant évalué les effets de la supplémentation en sélénium chez les personnes atteintes de maladie thyroïdienne auto-immune a montré qu’elle est en mesure d’aider à normaliser les taux d’hormones thyroïdiennes. Elle réduit le taux des auto-anticorps à l’origine de la maladie.

Prévalence des maladies thyroïdiennes en fonction du statut en sélénium, par quintile (Q). Q1 : quintile avec la concentration de Se la plus faible

Le sélénium entretient la santé cardiovasculaire

Le sélénium est bénéfique pour la santé cardiovasculaire, car il dispose de propriétés anti-inflammatoires et permet de prévenir l’agrégation excessive des plaquettes sanguines. En cas de déficit, l’activité de la glutathion peroxydase n’est pas optimale au sein de ces cellules, ce qui favorise les phénomènes de thrombose.

L’analyse de 25 études d’observation a montré qu’une élévation de 50 % de la concentration sanguine en sélénium est associée à une réduction de 24 % du risque de maladie des artères coronaires. Or si ces artères sont obstruées, le muscle cardiaque n’est pas irrigué de façon optimale et le risque d’accident cardiaque augmente.

Les bienfaits de la supplémentation contre les maladies cardiovasculaires

Les liens étroits entre sélénium et santé cardiovasculaire en font un bon candidat pour aider les patients ayant développé des troubles de cette nature.

Des chercheurs finlandais ont mené une étude auprès de 81 personnes qui avaient été victimes d’une crise cardiaque. Une partie de celles-ci a reçu 100 µg de levure riche en sélénium tandis que les autres ont eu un placebo pendant six mois. Au cours de cette période, deux personnes ont eu un nouvel accident cardiaque et quatre sont décédées de cause cardiaque au sein du groupe placebo. Aucun événement de ce type n’est survenu dans le groupe ayant bénéficié du sélénium.

Plus récemment, une méta-analyse de 43 études dont les résultats sont parus en 2020 a confirmé ces bienfaits, soulignant une réduction du risque de mortalité d’origine cardiovasculaire de 23 % avec la prise de cocktails antioxydants, mais uniquement lorsqu’ils contiennent du sélénium.

Un meilleur contrôle du poids corporel

Le sélénium pourrait par ailleurs bénéficier à la santé cardiovasculaire en luttant contre l’excès de poids. Dans le cadre d’une étude menée en Italie en 2020, 37 personnes en surpoids ou obèses ont suivi un régime hypocalorique pendant trois mois. Un sous-groupe a bénéficié d’une supplémentation de 240 μg par jour de L-sélénométhionine tandis qu’un autre a reçu un placebo tout au long de cette période. Dans le groupe ayant bénéficié du sélénium, la masse maigre a augmenté entre le début et la fin de l’étude. Le taux de leptine a par ailleurs diminué. Cette hormone de la satiété est présente en excès dans le sang en cas d’obésité, mais l’organisme y reste insensible. En outre, les participants ont bénéficié d’un meilleur état de bien-être général.

Comment profiter des bienfaits du sélénium ?

En France, l’Anses considère qu’une dose de 70 µg par jour constitue un apport suffisant en sélénium pour les adultes. L’agence fixe à 300 µg par jour la limite supérieure à ne pas dépasser. Mais ces valeurs peuvent varier en fonction des pays.

Aux États-Unis, les recommandations de l’Institut de Médecine parues en 2000 conseillaient 55 µg de sélénium par jour pour les adultes, avec une dose maximale de 400 µg à ne pas dépasser. Ces mêmes valeurs sont préconisées par les autorités sanitaires canadiennes. En Belgique, l’Université libre de Bruxelles recommande, comme en France, des apports de 70 µg par jour, mais avec une limite maximale tolérable de 200 µg. En Suisse, l’apport quotidien approprié est estimé à 60 μg pour les femmes et 70 μg pour les hommes, avec une limite maximale acceptable de 300 μg.

Quel que soit le pays, ces apports recommandés peuvent être obtenus par la consommation d’aliments riches en sélénium ou la prise d’un complément alimentaire.

Aliments contenant du sélénium

Les sources alimentaires de sélénium

La noix du Brésil affiche une teneur exceptionnelle en sélénium, chacune en apportant entre 68 à 91 µg. Comme cet oligo-élément entre dans la structure des protéines, on le trouve en bonne quantité dans les aliments qui en sont riches comme les viandes, poissons, le jaune d’œuf et les céréales. Les produits laitiers en contiennent une quantité plus modeste, d’autant plus faible qu’ils sont gras. Parmi les fruits et légumes, catégorie d’aliments généralement pauvre en sélénium, les membres de la famille des Brassica comme le brocoli ou le chou-fleur en sont de bonnes sources. Tout comme les champignons, qui représentent une option intéressante pour faire le plein de sélénium dans le cadre d’un régime végétalien.

En France, il est relativement aisé de couvrir ses besoins quotidiens en sélénium grâce à l’alimentation. Par exemple, il suffit pour cela de manger une noix du Brésil, ou bien trois œufs, ou encore 250 g de pain aux céréales ou de blanc de dinde.

Les compléments alimentaires à base de sélénium

Le sélénium est également disponible sous forme de complément alimentaire, seul ou intégré au sein de formules multivitamines. Il est alors présent sous différentes formes : la forme organique de sélénométhionine, identique à celle présente dans l’organisme, et des formes inorganiques de sélénite de sodium et de sélénate de sodium. La sélénométhionine est absorbée à plus de 90 % par notre organisme, la sélénite ne l’est qu’à 50 %. La levure riche en sélénium contient environ 75 % de sélénium sous forme de sélénométhionine, son assimilation est intermédiaire entre celle des formes organiques et inorganiques.

Concentrations plasmatiques en sélénium en fonction de la dose prise chaque jour, après 16 semaines de complémentation avec une des trois formes de sélénium

Ne pas tomber dans l’excès

Le sélénium est bien toléré lorsqu’il est pris à dose physiologique, mais il devient toxique en cas d’excès. Pour les adultes, la dose maximale tolérable est de 400 µg par jour. Au-delà, des manifestations indésirables peuvent survenir, avec la fragilisation ou la perte des cheveux et des ongles, la survenue de lésions cutanées et nerveuses, de diarrhées, de fatigue ou d’irritabilité. L’intoxication au sélénium s’accompagne d’une haleine caractéristique sentant l’ail, liée à la présence de diméthylsélénide, un composé volatil qui en dérive.

Les compléments alimentaires apportent souvent des doses de l’ordre de 100 µg de sélénium. Si votre alimentation est déjà riche en sélénium, un tel complément peut vous amener à la dose maximale tolérable. C’est par exemple ce qui arrivera si vous consommez dans la même journée, en plus d’un complément de sélénium, trois œufs, 300 g de pain aux céréales, 200 g de spaghetti, 200 g de blanc de poulet et 100 g d’emmental !

Un essai clinique a par ailleurs mis en évidence une augmentation du risque de diabète de type 2 chez les personnes ayant reçu une supplémentation de 200 µg de sélénium pendant 12 ans. Cette dose apparaît donc trop élevée pour une supplémentation à long terme.

Enfin, il apparaît également plus prudent d’éviter de prendre du sélénium en quantité élevée après un diagnostic de cancer de la prostate.

En conclusion, le sélénium est un oligo-élément indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, car il intervient dans la structure des sélénoprotéines, dont certaines participent à la lutte contre le stress oxydatif. Puissant antioxydant, le sélénium pourrait prévenir des cancers, des maladies cardiovasculaires, il favorise la santé de la thyroïde, du cerveau et l’immunité.

Les carences sévères en sélénium sont rares en France où beaucoup d’aliments apportent du sélénium. En cas de supplémentation avec du sélénium seul ou via un multivitamines, je déconseille des doses supérieures à 50/60 µg à long terme. La sélénométhionine est la meilleure forme de sélénium.

Avez-vous aimé cet article ?



Autres articles

Vous aimeriez peut-être aussi ?
separation_couleur1

No posts