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L’indice de masse corporel, un indicateur de référence du surpoids

L’indice de masse corporelle ou IMC est un indicateur anthropométrique utilisé pour déterminer la corpulence d’un adulte, en combinant son poids corporel et sa taille. Il est généralement le reflet de la quantité de graisses de l’organisme et permet ainsi de situer une personne dans catégorie de corpulence, de maigre à obèse. L’IMC a été défini par le statisticien belge Lambert Adolphe Jacques Quetelet au milieu du XIXe siècle.

Mode de calcul de l’IMC

L’IMC est obtenu en divisant le poids, exprimé en kilogrammes, par le carré de la taille en mètre. Pour accéder à votre IMC, il vous suffit d’entrer ces données dans ce calculateur ci-dessus. Le résultat permet de déterminer votre catégorie de poids :

  • IMC inférieur à 18,5 : maigreur
  • IMC compris entre 18,5 et 25 : poids normal
  • IMC compris entre 25 et 30 : surpoids
  • IMC supérieur à 30 : obésité

On distingue différentes classes d’obésité. Dans la classe I, l’IMC est compris entre 30 et 35, entre 35 et 40 dans la classe II et il est supérieur à 40 dans la classe III.

Zoom sur la corpulence de la population française

En France, une étude menée en 2006-2007 a évalué l’état nutritionnel de plus de 3000 adultes de 18 à 74 ans.  Elle a révélé un IMC moyen de 25,1 pour les femmes et 26,1 pour les hommes. Cet indicateur à tendance à augmenter au sein des différentes catégories d’âge, étant le plus bas chez les 18-29 ans et le plus élevé chez les 55-74 ans, quel que soit le sexe.

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Légende : Distribution d’un échantillon de la population française selon leur indice de masse corporelle (Source : étude ENNS, 2006).

 À l’échelle européenne, on estime que 52% de la population de plus de 18 ans est en situation de surpoids.

Les limites de l’IMC

Si l’IMC permet de se faire une idée rapide de la corpulence d’une personne, cet indicateur présente certaines limites. Il ne tient pas compte de la proportion de masse maigre et de masse grasse. Les athlètes, dotés d’une masse musculaire très développée, présentent souvent un IMC de plus de 25 qui les place artificiellement en situation de surpoids. Inversement, la corpulence d’une personne âgée qui a perdu de la masse musculaire peut être considérée normale alors qu’elle possède en réalité de la graisse en excès. L’IMC ne renseigne pas non plus sur la localisation des graisses dans l’organisme. Pour évaluer les risques pour la santé liés à leur accumulation au niveau du ventre, il convient donc de compléter cette donnée, par l’estimation du rapport taille-hanche par exemple.

IMC trop bas ou trop élevé : quels sont les risques pour la santé ?

L’embonpoint tout comme une corpulence trop fine peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé.

Les risques associés à un IMC élevé

Le surpoids est associé à un risque accru de développer de nombreuses pathologies chroniques. Le risque de développer un diabète de type 2 s’élève avec l’augmentation de l’IMC. En comparaison aux personnes de corpulence normale, celles en surpoids présentent un risque multiplié par 1,5. En cas d’obésité de type I, il est multiplié par 2,5, par 3,6 pour la classe II et 5,1 pour la classe III. L’apparition de complications (néphropathie, rétinopathie, maladie des artères coronaires…) est également plus commune chez les personnes diabétiques présentant une surcharge pondérale.

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Risque de développer un diabète de type2 en fonction de l’IMC.

Les troubles cardiovasculaires sont également plus fréquents chez les personnes dont l’IMC est élevé. Il s’agit notamment de l’hypertension, des accidents vasculaires cérébraux, de l’infarctus du myocarde ou de la maladie des artères coronaires. Une analyse de la littérature a souligné qu’en 2015, 4 millions de décès à travers le monde étaient attribuables à un IMC trop élevé. Parmi ceux-ci plus des deux tiers étaient d’origine cardiovasculaire.

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Le risque d’événements cardiovasculaire augmente avec l’IMC.

Des chercheurs britanniques ont par ailleurs mis en évidence une association entre un IMC élevé et 10 types de cancer (côlon, foie, vésicule biliaire, sein, col de l’utérus, utérus, ovaires, reins, thyroïde et leucémie).

Les risques associés à un IMC trop bas

Les risques liés à l’excès de poids, fléau de nos sociétés occidentales, sont mieux documentés que ceux associés à une corpulence trop maigre. Cette situation peut cependant fragiliser l’organisme, notamment en raison des multiples carences qui sont associées à la malnutrition.

Un IMC trop faible altère l’immunité, augmentant la vulnérabilité face aux maladies infectieuses. Les personnes les plus maigres sont plus susceptibles de contracter une infection après une opération de remplacement de la hanche. D’autant que cette situation complique le processus de guérison des plaies. Sur le plan cardiovasculaire, présenter un IMC bas rend plus vulnérable face aux AVC hémorragiques ou à la cardiopathie ischémique, une affection où le cœur n’est pas suffisamment alimenté en oxygène.

L’insuffisance pondérale est par ailleurs un facteur de mauvais pronostic pour certains cancers, affectant le sein par exemple. Un lien a également été établi avec la dépression ou la migraine.

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Les risques sur la santé associés à un IMC inférieur à 18,5.

Une menace pour la fertilité des femmes

Par ailleurs, les femmes dont l’IMC est faible peuvent rencontrer des difficultés à procréer. En effet, lorsque les réserves d’énergie sont basses, l’organisme privilégie les fonctions vitales au détriment de la reproduction. Un minimum de tissus graisseux est nécessaire pour maintenir la fonction d’ovulation. Pour les femmes dont l’IMC est inférieur à 19, il faut par exemple 29 mois en moyenne pour concevoir un enfant contre 6,8 mois en cas de poids normal.

Comprendre sa santé c’est acquérir une liberté

Julien Venesson

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