TMAO : faut-il avoir peur de la choline et de la carnitine ?
La carnitine et la choline sont accusées d’augmenter les niveaux de TMAO et ainsi le risque cardiovasculaire. Faut-il s’en inquiéter ? Que disent les recherches à ce sujet ?
La choline est un nutriment essentiel, autrefois connu sous le nom de « vitamine B7 ». Elle ne fait plus partie du groupe des vitamines depuis qu’on sait que l’organisme est capable d’en synthétiser une petite quantité, toutefois insuffisante pour couvrir nos besoins.
La choline intervient dans des fonctions biologiques importantes puisqu’elle entre dans la composition :
La choline peut être apportée par l’alimentation, sous forme libre ou associée à d’autres molécules. Elle est présente dans le foie, les œufs, le soja, les crucifères (chou-fleur, brocoli), les viandes rouges, les volailles, le lait, les cacahuètes. Elle existe aussi sous forme de compléments alimentaires. Les apports recommandés en choline s’élèvent à 425 mg par jour pour les femmes et 550 mg par jour pour les hommes.
La choline est indispensable au développement du cerveau du fœtus pendant la grossesse, et joue un rôle dans la mémoire. La phosphatidylcholine est protectrice pour le foie, car elle limite l’accumulation des graisses hépatiques. À l’inverse, déficit en choline peut favoriser des problèmes hépatiques tels que cancers et stéatoses.
La carnitine et la choline sont accusées d’augmenter les niveaux de TMAO et ainsi le risque cardiovasculaire. Faut-il s’en inquiéter ? Que disent les recherches à ce sujet ?
Plusieurs études ont mis en évidence un rôle protecteur de la choline et de ses dérivés (CDP-choline, citicoline) dans les troubles neurodégénératifs.