Convertisseur

pour la vitamine D

separation_couleur_clair

Convertisseur : Masse/unité internationale



point_info_article2

Vitamine D : des dérivés de stérols produits par les animaux, champignons et plantes

La vitamine D est une vitamine liposoluble qui remplit de multiples fonctions dans l’organisme et joue un rôle crucial pour la santé osseuse et l’immunité notamment.

Une production par le corps humain à la belle saison

Sous l’effet des rayons du du soleil, une molécule dérivée du cholestérol présente au niveau de notre peau, le 7-déhydrocholestérol, est transformée en cholécalciférol ou vitamine D3. Acheminée vers le foie, elle subit une transformation chimique qui donne naissance à la 25-hydroxyvitamine D. Atteignant les reins, elle est ensuite modifiée en 1,25-dihydroxyvitamine D. Également appelée calcitriol, cette  molécule est la forme active de la vitamine D. Elle est distribuée à travers l’organisme et pénètre dans les cellules de ses tissus cibles. Elle se lie alors à un récepteur spécifique, puis gagne le noyau pour activer ou bloquer l’expression de certains gènes. On estime que 200 d’entre eux sont ainsi contrôlés par la vitamine, dont l’effet s’apparente plus à celui d’une hormone que d’un simple nutriment. Ce mécanisme est notre principale source d’approvisionnement en vitamine D mais il ne fonctionne qu’une partie de l’année, quand le niveau d’ensoleillement est suffisant.

Le cholécalciférol, forme prédominante chez les animaux

Outre notre production interne, une quantité modeste de cholécalciférol nous est fournie par la consommation de certains aliments d’origine animale, notamment les poissons gras et l’huile qui en dérive ou les abats (rognon, foie). L’huile de foie de morue en est une source riche avec 400 à 1000UI par cuillère à café. En dehors du règne animal, certains lichen – une forme de vie résultant de l’association d’un champignon et d’une algue – peuvent produire cette forme de vitamine D. On retrouve également de la vitamine D3 dans certaines plantes, notamment de la famille des solanacées à laquelle appartient la tomate par exemple. Elle a été identifiée dans les feuilles, on ignore cependant si elle est présent dans les parties comestibles.

L’ergocalciférol, typique des champignons et végétaux

Il existe une autre forme de vitamine D, l’ergocalciférol ou vitamine D2. Il prend naissance suite à l’exposition au rayonnement ultraviolet d’un composé, l’ergostérol. Produit par les levures et champignons, on le retrouve également dans certaines plantes. Le shiitaké est une des meilleures sources de vitamine D2, il en contient 1600UI pour 100g dans sa version séchée. Lorsque nous consommons de la vitamine D2, elle est métabolisée par notre organisme en forme active.

deux_formes_vitamine_D
Production des deux formes de vitamine D

Une molécule moins bien reconnue par l’organisme humain

La structure de ces deux formes de vitamine D diffère légèrement au niveau de la chaîne latérale. La vitamine D2 comporte une double liaison entre les carbones numéro 22 et 23, et un groupe méthyl au niveau du carbone 24. Elle possède de ce fait une affinité un peu plus faible pour la molécule chargée de la transporter dans le sang.

Elle est également transformée moins efficacement par le foie et sa dégradation est plus importante. Pour une supplémentation, la vitamine D3 est ainsi plébiscitée en raison de ses nombreux avantages sur la vitamine D2

Quelles sont les unités utilisées pour la vitamine D et comment les convertir ?

La vitamine D est généralement exprimée en microgrammes (μg) ou en unités internationales (UI). Nous avons mis à votre disposition le convertisseur en haut de page pour faciliter le calcul des doses ingérées de vitamine D. Il se base sur l’équivalence suivante : une unité internationale de vitamine D correspond à l’activité exercée par 0,025μg de cholécalciférol.

Malgré les différences d’action de la vitamine D2 et la vitamine D3, le même facteur de conversion a été retenu pour l’ergocalciférol.

Un exemple de conversion : transformer des recommandations de UI à μg

La Société d’endocrinologie, société savante de référence spécialisée dans les recherches scientifiques sur les hormones, a émis ses recommandations d’apports quotidiens en vitamine D en UI.

Pour les convertir en microgrammes, on effectue les calculs suivants :

  • pour les enfants de moins d’un an : de 400 à 1000UI, soit 400 x 0,025 = 10μg à 1000 x 0,025 = 25μg ;
  • pour les enfants et adolescents de 1 à 18 ans : de 600 à 1000UI, soit 15μg à 25μg ;  
  • pour les adultes de 1500 à 2000UI, soit 37,5μg à 50μg .

Comprendre sa santé c’est acquérir une liberté

Julien Venesson

separation_blanche