Dysfonction érectile : causes, médicaments et traitements naturels

Modifié le 15 février 2024

Temps de lecture : 10 minutes
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Un homme se prenant la tete dans les mains et a coté sa femme essayant de le rassurer

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La dysfonction érectile se définit par l’incapacité d’atteindre ou de maintenir une érection pénienne suffisante pour obtenir un rapport sexuel satisfaisant. C’est une des premières pathologies décrites dans l’histoire de la médecine, on en retrouve des traces dans les écritures dès l’Égypte ancienne, notamment dans le papyrus d’Ebers daté à -1830 av. J.-C. C’est dans ce texte que les premières descriptions d’hommes avec de faibles érections ont été décrites.

La dysfonction érectile est une pathologie qui touche les hommes dès 40 ans et qui impacte fortement la qualité de leurs relations sexuelles. On estime par ailleurs que 50% des hommes de 40 à 70 ans seront touchés par des problèmes d’érections. Pour être plus précis, les scientifiques distribuent les risques de problèmes d’érection selon l’âge de la façon suivante:

  • Homme < 40 ans : 1 à 10% 
  • Homme entre 40 et 49ans : 2 à 9% 
  • Homme entre 60 et 69 ans : 20 à 40% 
  • Homme > 70 ans : 50 à 100% 

En 2025, 322 millions d’hommes devraient souffrir de cette pathologie selon plusieurs experts.

De plus en plus d’hommes seront alors contraints de chercher des solutions à leurs problématiques d’érections. À l’heure où l’engouement est de plus en plus fort pour les traitements non médicamenteux et où l’on retrouve de plus en plus de produits naturels indiquant traiter ces problèmes, que dit alors la science sur ce sujet ? Quelles sont les solutions efficaces ? Avant de répondre à cette question, nous allons nous attarder sur les causes de cette pathologie.

Causes et conséquences de la dysfonction érectile

Une sexualité épanouie fait partie intégrante d’un mode de vie sain et équilibré. Cependant quand ce mode de vie est perturbé par des problèmes physiques ou mentaux, la sexualité et le maintien d’une érection chez l’homme peuvent être impactés. Les causes de la dysfonction érectile peuvent alors être multiples et de natures différentes. Parmi ces causes, on retrouve : 

Les causes psychologiques

Les facteurs psychologiques sont responsables d’un nombre significatif de cas de dysfonction érectiles, soit seuls, soit combinés avec des causes biologiques. Le facteur psychogène qui affecte le plus sur la capacité à avoir une érection est la pression et le stress que l’homme s’exerce sur lui-même, selon une étude de 2014 de l’université de Cambridge.

La peur de l’échec et l’anxiété liée à la performance sont alors la source du problème psychologique. Les scientifiques ont identifié et classé les facteurs psychologiques en trois groupes : les facteurs prédisposants, les facteurs déclenchants et les facteurs qui maintiennent le patient dans cette dysfonction. 

Les facteurs prédisposantsLes facteurs déclenchantsLes facteurs maintenant
Les traumatismes liés à des expériences passéesUne crise relationnelle au sein du coupleProblèmes non réglés au sein de la relation
Une éducation stricteUne pression sociale ou familiale trop importanteDes problèmes de santé physique ou mentale
Une éducation sexuelle inadéquateÉvènements majeurs de la vie : Grossesse, perte d’emploi, naissance, stress important …Absence de connaissance sur les moyens de traitements
Des problèmes de santé physique ou mentale  
Classification des facteurs psychologiques qui peuvent déclencher des problèmes d’érection.

De plus, il est à noter qu’il peut exister des causes religieuses ou culturelles influençant ces problèmes d’érections. 

Les causes neuropathiques 

Certaines pathologies d’ordre neurologiques ont des atteintes sur les nerfs responsables de l’érection et sont donc plus fréquemment associées à des problèmes d’érections. On retrouve parmi ces pathologies la sclérose en plaques, l’épilepsie du lobe temporal, la maladie de Parkinsonla maladie d’Alzheimer, les suites d’un AVC ou bien encore des lésions de la moelle épinière

Des lésions sur les nerfs efférents sont aussi une des causes de dysfonctions érectiles. Les hommes ayant subi une ablation de la prostate présentent souvent un risque élevé de lésion des nerfs caverneux impliqués dans l’érection et ont plus de risques de souffrir d’impuissance. Néanmoins, des progrès récents dans les techniques chirurgicales ont nettement réduit l’incidence de la dysfonction érectile à la suite d’une chirurgie pelvienne.

Les causes hormonales

La testostérone

Les hormones sexuelles masculines ou androgènes jouent un rôle important dans l’amélioration du désir sexuel et le maintien d’érection adéquate. La testostérone a un rôle important dans la synthèse d’oxyde nitrique (NO : un puissant gaz vasodilatateur nécessaire à l’arrivée de sang dans le corps caverneux) et de la PDGE5 (Phosphodiestérase de type 5) à l’intérieur du pénis.

Malgré ses effets positifs, le traitement seul par testostérone n’a que peu d’effets sur les érections désirées, on note cependant une amélioration des érections nocturnes à la suite de ce type de traitements.

Un hypogonadisme ou une carence en testostérone peuvent être une cause secondaire de dysfonctionnement érectile. Dans une méta-analyse qui recensent les résultats de 16 études, l’amélioration des symptômes liés à la dysfonction érectile était significativement plus fréquente chez les hommes présentant un hypogonadisme et traité par testostérone que chez ceux traités par placebo. La réduction des symptômes est alors passée de 57% pour les patients traités par testostérone contre 16,7% pour le groupe placebo.

La prolactine 

L’hyperprolactinémie est une production excessive de la prolactine par l’homme, une hormone produite en petite quantité par l’hypophyse. Cette hormone est normalement produite après un rapport sexuel, chez l’homme comme chez la femme, et a pour effet de réduire fortement la libido, contribuant ainsi à rendre les rapports sexuels satisfaisants. Chez la femme allaitante, elle permet de déclencher la lactation. Un dérèglement hormonal comme l’hypothyroïdie ou une tumeur à l’hypophyse peut entrainer chez l’homme une augmentation de cette production et de ce fait déclencher une dysfonction érectile.

De plus, certaines molécules sont responsables d’une augmentation de la prolactinémie, on retrouve ces substances parmi les médicaments de la famille des antipsychotiques, des antidépresseursdes hypotenseurs et des antiémétiques(médicaments prescrits dans le cas de nausées ou de vomissements).

Les causes vasculaires 

Plusieurs facteurs de risques vasculaires sont associés à la dysfonction érectile. La cause principale est l’insuffisance artérielle pénienne pouvant être provoquée notamment par l’athérosclérose, l’hypertension, l’hyperlipidémiele tabagisme, les diabètes sucrés ou bien encore les conséquences d’une radiothérapie pelvienne.

Chez les patients souffrant d’hypertension, les problèmes d’érection peuvent atteindre 68%. In fine, chez les personnes atteintes de ces pathologies, la production de radicaux libres et la probabilité de microangiopathies ou de macroangiopathies sont plus grandes. Ce qui peut entrainer une dysfonction des vaisseaux sanguins irriguant le pénis.

Les scientifiques ont montré un fort lien entre les personnes atteintes de dysfonction érectile et de maladie cardiovasculaire. Le consensus Princeton III, un rapport d’opinion d’experts et de médecins, reconnait que la dysfonction érectile est un fort prédicateur de maladies cardiovasculaires et, en particulier de maladies coronariennes. Ce consensus fait suite à une étude de la division urologie de l’université de Duke qui avait essayé de comprendre cette influence et a mené une recherche sur 2447 hommes sur une période de 10 ans. Les résultats ont ainsi montré que l’incidence des maladies cardiovasculaires était beaucoup plus fréquente chez les hommes atteints de problèmes d’érection.

Âge des hommes Sans dysfonction érectileAvec dysfonction érectile
40 à 49ans0,9448,52
50 à 59ans5,0927,15
60 à 69ans10,7223,97
70 ans et +23,3029,63
les résultats d’incidence sont donnés pour 1000personnes/années. 

Les résultats montrent que chez les personnes plus jeunes atteintes de dysfonction érectile le risque de développer des problèmes cardiovasculaires est 50% plus important dans la tranche 40-49ans. 

Les causes induites par la prise de médicaments ou de drogues

Comme annoncé plus haut, les médicaments que l’on retrouve les plus couramment impliqués dans le développement de la dysfonction érectile sont les hypotenseurs et les psychotropes, cependant ce ne sont pas les seules substances qui peuvent avoir un impact négatif. Parmi celles-ci on retrouve :

  • Les anti-androgènes :
    • Les agoniste de la GnRH
    • La chimiothérapie
    • La flutamide
    • Le kétoconazole
    • La spironolactone
  • Les antihistaminiques H2 :
    • La cimétidine
  • Les hypotenseurs :
    • Les thiazides
    • Les ß-bloquants
  • Les antiarythmiques :
    • La digoxin
    • L’amiodarone
    • Le disopyramide
  • Les psychotropes :
    • Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine
    • La venlafaxine
    • La rispéridone
    • L’olanzapine

Les deux psychotropes ayant le plus de risques de provoquer une dysfonction érectile sont la rispéridone et l’olanzapine.

Les causes systémiques

Sans réelle surprise, les résultats des études épidémiologiques confirment que l’âge est le principal facteur de risque de la dysfonction érectile. Dans l’étude « Massachusetts Male Aging », la prévalence et la gravité de la dysfonction érectile augmentent avec l’âge. Elle a montré que 39% des hommes dès l’âge de 40ans avaient un certain degré de dysfonction érectile et que la progression atteignait 67% chez l’homme de plus de 70 ans.

Deux autres études épidémiologiques de grande envergure : l’une pratiquée sur 2476 hommes espagnols et l’autre sur 1464 hommes du Moyen-Orient confirment ces résultats.

Le deuxième facteur de risque le plus courant est le diabète de type 2 qui augmente le risque de développer des problèmes d’érection chez 50 à 75% des diabétiques. La différence de prévalence entre un homme non-diabétique et un homme diabétique est aussi très importante, car ce dernier a trois fois plus de risques de développer des problèmes d’érection qu’un homme non-diabétique : 49,3% contre 15,6%.

Ensuite, d’autres facteurs de risques viennent compléter le tableau : un mode de vie sédentaire, le tabagisme, la consommation d’alcool ou de drogues, les troubles du sommeill’obésité et les syndromes métaboliques. Tous ces facteurs de risques ont été associés à une augmentation du risque de dysfonction érectile. 

En dernier lieu, les affections de longue durée comme les maladies rénales chroniquesles maladies du foie et les maladies pulmonaires et notamment les BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) ont aussi été associés à l’augmentation des risques de développer des problèmes d’érection.

Les traitements médicamenteux et leurs effets secondaires

Les principaux traitements médicamenteux sont des médicaments de la classe des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5-1) comme le sildénafil le principe actif du viagra. On retrouve parmi les autres PDE5-1 le tadalafil, le vardénafil, l’udenafil et le mirodénafil. Ces médicaments marchent selon un principe simple, ils inhibent l’enzyme PDE5 qui est spécifiquement responsable de la dégradation du monophosphate de guanosine cyclique (cGMP) dans les muscles lisses caverneux. Le phénomène induit une activité prolongée du cGMP ce qui diminue la concentration de calcium intracellulaire et maintient la relaxation des muscles lisses ce qui entraine des érections.

PGF2α = prostaglandine F2α. PGE1 = prostaglandine E1. GTP = guanosine triphosphate. cGMP = monophosphate de guanosine cyclique. NO = oxyde nitrique. eNOS = oxyde nitrique synthase. PDE5 = phosphodiestérase de type 5. ATP = adénosine triphosphate. AMP = adénosine monophosphate. GPCR = récepteur couplé à une protéine G.
Mécanisme d’action permettant une érection et action des différentes médications orales ou par injections
PGF2α = prostaglandine F2α. PGE1 = prostaglandine E1. GTP = guanosine triphosphate. cGMP = monophosphate de guanosine cyclique. NO = oxyde nitrique. eNOS = oxyde nitrique synthase. PDE5 = phosphodiestérase de type 5. ATP = adénosine triphosphate. AMP = adénosine monophosphate. GPCR = récepteur couplé à une protéine G.

Les PDE5-1 sont généralement donnés comme traitement de première intention de la dysfonction érectile. Cependant, il y a quelques problèmes avec cette médication :

Molécule de sildénafil en blanc sur un fond noir. La représentation de la formule est faite de façon éclatée avec une formule C22H30N6O4S.
Le principe actif du viagra : le Sildénafil

Premièrement, leur efficacité est loin d’être parfaite avec seulement 65% d’efficacité et donc 35% de non-répondant pour des médicaments qui ne sont pas remboursables par la sécurité sociale française.

Deuxièmement, la prise de ces médicaments n’est pas sans risques, ils existent des contre-indications :

Troisièmement, la prise des PDE5-1 est un traitement qui améliore les performances sexuelles, mais pas la diminution de la libido.

Quatrièmement, la prise de ces médicaments n’est pas sans effet secondaires. Même s’ils sont légers et bien tolérés, on retrouve parmi ces effets l’apparition de maux de tête, de rougeurs, de dyspepsies, de douleurs dans le dos, de myalgies générales, de congestion nasale, de nausées, d’hyperhémie oculaire et de rougeur de l’œil.

De plus, le traitement par PDE5-1 ne traite pas la ou les causes sous-jacentes à l’apparition des problèmes érectiles. Ces traitements ne sont qu’une béquille chimique qui permet une érection désirée à un tarif élevé, c’est pourquoi de plus en plus de personnes sont séduites par des alternatives naturelles. Que dit réellement la recherche scientifique sur l’utilisation de ces plantes dans le cadre de la dysfonction érectile ?

Les traitements naturels

Parmi toutes les plantes médicinales seulement 265 ont été testées sur leurs capacités à améliorer la dysfonction érectile, toutefois énormément l’ont étés sur les animaux et finalement à peine 28 plantes ont fait l’objet d’un essai clinique chez les humains. 

C’est pourquoi, en 2021, la professeur Valérie Jia-En Sin et son équipe du département de pharmacologie de l’université de Singapour ont mené une revue de littérature pour déterminer quelles plantes étaient réellement efficaces pour le traitement de cette pathologie. Pour cela, ils ont retenu 42 essais dont 33 essais cliniques randomisés et contrôlés pour seulement 13 plantes et parmi celles-ci figurent : 

  • Le red kwao krua ou la butea superba
  • Le safran ou le crocus sativus
  • Le tongkat Ali ou l’eurycoma longifolia
  • Le ginkgo biloba
  • Le gingembre noir thaï autrement nommé le ginseng thaï ou krachai dum ou la kaempferia parviflora
  • La maca ou le lepidium meyenii
  • Le ginseng d’Asie ou le panax ginseng
  • Le pausinystalia johimbe
  • La pistache ou le pistacia vera
  • La grenade ou le punica granatum
  • Le rosier de Damas ou la rosa damascena
  • La Croix-de-Malte ou le tribulus terrestris
  • Le fenugrec ou le trigonella foenum-graecum

Les résultats de ces études sont assez mitigés, 33 recherches ont révélé des résultats positifs sur un seul des aspects de mesures testés et 9 n’ont montré aucune différence significative après le traitement avec la plante médicinale.

Au milieu de la photo, on aperçoit un tubercule de ginseng panax. En haut, des feuilles de cette même plante. À gauche, un mortier et un pilon blanc et en bas à droite des gélules contenant de la poudre de ginseng.
Le ginseng d’Asie a des propriétés bénéfiques sur la dysfonction érectile

Néanmoins, une plante semble sortir du lot : le ginseng d’Asie. Avec 6 essais cliniques randomisés et contrôlés testant le traitement par ginseng sur l’amélioration de la fonction érectile, toutes ont montré une amélioration positive après traitement. 

Les différents auteurs ont proposé à leurs patients des supplémentations de 1,4g à 3g par jour réparti sur 2 ou 3 repas pendant un minimum de 8 semaines. Aucun effet secondaire n’a été rapporté à l’exception de faibles maux de tête (3 patients sur 469) ce qui permet de penser que la supplémentation en ginseng est sans risques.

Les autres plantes n’ont pas montré de résultats significatifs. De surcroit, certains traitements à base de plantes, et notamment le johimbe, ont entrainé des effets secondaires graves avec des crises hypertensives, des crises d’angoisse et des palpitations cardiaques sévères.

La supplémentation pour traiter la dysfonction érectile n’est pas anodine et nécessite une attention particulière en fonction de vos paramètres médicaux. Pourtant, il existe des solutions autres et non dangereuses qui se sont montrées très efficaces pour traiter la dysfonction érectile. 

Les solutions les plus efficaces pour traiter la dysfonction érectile 

Le meilleur moyen de soigner la dysfonction érectile est de supprimer les causes qui provoquent cette pathologie. Si certaines de ces causes sont intraitables et plus ou moins définitives, la plupart peuvent être traitées avec une modification du mode de vie.

graphique représentant l’influence du mode de vie sur l’apparition des problèmes d’érection. Le manque d’activités physique, le surpoids et l’obésité, le déséquilibre alimentaire et le tabac sont 4 aspects du mode de vie qui influence négativement l’inflammation de bas grade, les problèmes endothéliaux et la production de testostérone ce qui diminuent la biodisponibilité de l’oxyde nitrique et provoque au final l’apparition de problèmes d’érection.
L’influence du mode de vie sur l’apparition des problèmes d’érection

Perdre de la masse grasse

La première modification est de faire un régime pour perdre du poids, en effet le risque de développer une dysfonction érectile est 40% plus élevé chez les populations obèses. De plus, des études ciblant uniquement le régime alimentaire ont montré qu’à court ou long terme, la perte de poids était efficace pour améliorer la qualité sexuelle. Attention, cependant à la perte de poids trop rapide et non contrôlée qui peut provoquer un dérèglement hormonal au niveau de la testostérone.

Faire du sport régulièrement

La deuxième modification est l’augmentation de l’activité physique, car le sport est un allié qui a aussi bien fait ses preuves dans la prévention, mais aussi dans le traitement de la dysfonction érectile.

Dans le cadre de la prévention, chez les sportifs, le risque de développer une dysfonction érectile est 40% moins élevé chez les sportifs modérés et 60% moins élevés chez les sportifs pratiquants très régulièrement une activité physique. Pour le traitement de la dysfonction érectile, les mécanismes par lesquels le sport agit sont l’amélioration de la santé cardiovasculaire et endothélialeune meilleure synthèse d’oxyde nitrique et une diminution importante du stress oxydatifLe sport opère sur énormément de paramètres bénéfiques sur notre biologie, mais aussi sur la santé mentale. Les études sur l’activité physique et la dysfonction érectile ont montré que les patients avaient une meilleure estime de soi et plus de confiance en eux ce qui a permis d’aider dans la résolution des causes psychologiques.

Apporter plus de micronutriments

La troisième modification est l’amélioration de la qualité alimentaire en privilégiant des aliments riches en antioxydants comme les fruits et légumes, l’apport d’aliments riche en oméga 3 … Les personnes s’alimentant selon les principes du régime méditerranéen sont bien plus souvent préservées par la dysfonction érectile.

De plus, l’adoption de ce régime diminue très significativement les problèmes d’érection comme l’a démontré une intervention qui a étudié ses effets pendant 2 ans pour traiter la dysfonction érectile. Le score IIEF5 est le questionnaire internationalement reconnu pour évaluer les problèmes d’érection, l’alimentation méditerranéenne a permis le retour à un score très satisfaisant de 22 points ou plus sur 25. 

Des recherches ont aussi montré l’intérêt de combiner ces 3 premières modifications pour potentialiser leurs effets. Les résultats obtenus se font alors beaucoup plus rapidement sur les problèmes d’érection avec une action synergique sur l’amélioration de la santé endothéliale, la diminution de la résistance à l’insuline et une diminution de l’inflammation de bas grade lié aux maladies métaboliques et notamment le diabète de type II.

Arrêter de fumer

Pour terminer, les dernières modifications impactant positivement sont l’arrêt de la consommation de tabac. Dans une étude d’intervention, les hommes après un arrêt du tabac d’un 1an ont amélioré leurs statuts IIEF5 de plus de 25% alors que les hommes ayant continué leurs consommations tabagiques n’ont vu aucune amélioration.


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